N'oubliez pas de réserver l'exposition "Ludwig van Beethoven, sa vie, son oeuvre" auprès de Association Beethoven France et Francophonie, à découvrir sur le site de l'ABF |
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La peinture à Castres - Tarn |
Cette peinture, réalisée en 1902, s'intitule "La Musique" ou "Hommage à Beethoven" (selon les sources). Elle se trouve au théâtre de Castres, dans le Tarn. Le peintre, Jean-Paul Laurens, représenta un orchestre symphonique, avec chur, inspiré par un Beethoven penseur et grandiose, installé sur un piédestal. De nombreuses figures entourent le compositeur...
Jean-Paul Laurens est un peintre oublié. Il est né à Fourquevaux (Haute-Garonne), près de Toulouse, en 1838. Toute son uvre sera marquée par ses origines méridionales. En 1878, remarqué pour la qualité de ses uvres, il bénéficia d'une rétrospective individuelle lors de l'Exposition universelle qui se tint à Paris. Jean-Paul Laurens s'éteint dans son atelier parisien, le 23 mars 1921. |
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Le théâtre
de Castres... |
...se trouve le foyer Annette Amalvy. Une peinture signée Jean-Paul Laurens et datée de 1902... |
...y trône dans toute sa grandeur : Beethoven réfléchit... |
...entouré d'une multitude de personnages. |
Le compositeur, les yeux clos, dans la position du penseur inspiré... |
... est assis sur une chaise, posée sur un piédestal qui porte son nom. Une femme, à ses pieds, lui tend des lauriers... |
...mais il reste insensible aux honneurs et aux tumultes qui l'entourent. |
Au bas de la peinture, un chef d'orchestre, devant son pupitre, dirige un orchestre et des churs. |
Au dessus du chef d'orchestre, la femme qui tend des lauriers à Beethoven. Une autre se fait happer par la mort. Deux autres, plus à droite, semblent horrifiées de ce qu'elles voient. |
Au gauche, la femme brune
supplie le compositeur, et à droite,
la femme blonde lui tend des lauriers. |
A gauche de la femme brune se trouve un groupe d'hommes et de femmes, certains blessés et qui se réconfortent. On peut voir un archer, est-ce la guerre ? |
Probablement. Au dessus, un soldat réconforte une femme tenant un enfant. Plus haut encore, une scène de violence (un viol ?) et une autre, de désolation. |
Détail du soldat
et de la mère à l'enfant. Une
autre femme brandit une gerbe vers le compositeur,
afin de l'inviter à faire régner,
avec sa musique, la paix et le réconfort
dans le coeur des hommes. |
Au dessus du compositeur, une femme tient un homme, mort, dont la tête semble entourée d'un halo. Derrière, on peut remarquer des saintes qui prient et des hommes d'église. |
Enfin, la partie supérieure
droite représente des personnages à
cheval. Celui que nous voyons de dos semble
porter un chapeau comme ceux de l'époque
Napoléonienne. |
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