N'oubliez pas de réserver l'exposition "Ludwig van Beethoven, sa vie, son oeuvre" auprès de Association Beethoven France et Francophonie, à découvrir sur le site de l'ABF |
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Le site sur Léo Ferré, réalisé par SCL |
Le site SCL (http://www.leo-ferre-by-scl.com/) a été créé en 1999 afin de faire partager lamour que nous avons pour cet immense artiste et aussi pour renseigner le mieux possible toutes les personnes sur son uvre et sur sa façon de voir la vie. Sa générosité na pas été vraiment bien perçue du grand public qui ne recevait par les médias quune image caricaturale des plus déplaisantes, image ô combien lointaine de la réalité. Nous espérons donc quavec le temps cette image seffacera et laissera la place au vrai visage de Léo, cet homme rempli damour pour son prochain. |
Il aurait voulu que la musique dite «classique» soit ouverte à tous et pas seulement à une minorité de personnes. Sa démarche lui a valu des oppositions de tous genres et il a eu bien du mal à monter des spectacles avec un orchestre. Il aurait été heureux de connaître ce site sur Beethoven, quil aimait tant, car il donne la possibilité à tout le monde de se familiariser avec luvre de cet immense musicien. |
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Ludwig van Beethoven et Léo Ferré |
Léo et la musique cest une grande histoire damour. Quand il était petit il dirigeait des orchestres imaginaires sur les remparts à Monaco. Sa première rencontre avec Beethoven, il la raconté bien souvent et écrit dans son roman « Benoit Misère » : https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-l/livrebenoitmisere.html Une autre rencontre importante cest le
jour où il a assisté à
une répétition dArturo Toscanini
dans la loge du pompier. Toscanini la
vu. Léo raconte (es extraits dentretiens
radio et télé qui vont suivre
ont été rassemblés dans
un recueil édité aux éditions
"La mémoire et la mer" intitulé
« Vous savez qui je suis maintenant ?
» https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-l/livrevoussavezquijesuismaintenantpresen.html) : Léo, en 1975 au Palais des Congrès, dans le spectacle intitulé « Toute la musique de Beethoven et Ravel à la chanson », dirigera louverture de Coriolan quil inclurera dans son texte « Préface » https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-p/preface.html après la phrase « Beethoven était sourd ». Sur le CD « Je te donne » réédité par les éditions « la Mémoire et la Mer » en 2000, Léo dirige louverture de Coriolan avec lorchestre de la RAI : https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-cd-dvd/cdjetedonne.html. Le texte « Ludwig » quil dit sur louverture dEgmont est à lorigine une commande dun éditeur pour un projet de préface pour une réédition des Carnets intimes de Beethoven. Ce qui est raconté est vrai car ce sont des souvenirs denfance. « Jétais tout jeune, javais quatorze ou quinze ans. Jétais en deuxième avant le bac. Jétais au collège français en Italie, à vingt kilomètres de la frontière. Cétait un collège français avec les frères des écoles chrétiennes, excuse-moi de vous parler de ça ! Un jour, on était trois par trois, en promenade. Et alors, le type nous faisait signe. On pouvait parler, mais quand il fallait sarrêter, on sarrêtait. Vous vous rendez compte ? Jai vécu ce moment-là ! On nous disait : « Ne parlez pas ! ». Alors on ne parlait pas. Et on a été près de la mer Méditerranée, avec pas beaucoup de sable, il y avait du gravier. Javais écouté un jour louverture dEgmont et jai écouté ça, à ce moment-là et jai pleuré. Jai pleuré et je me suis caché parce quon ne pouvait pas pleurer pour quelque chose dinterne, comme ça. On se moquait de vous. Alors on est rentré en classe et le professeur nous a dit : « Alors, aujourdhui, quest-ce que vous avez fait ? » Alors moi jai raconté mon histoire. Et ce type, Beethoven, il lappelait Bitoveine Bitoveine ! Il sest moqué de moi. Cest pour ça que jai écrit ça, il ny a pas longtemps. Ca mest revenu comme ça. Cest pour ça que jaime Egmont et Beethoven, bien sûr ! Mais je ne désire le faire quavec lorchestre. Je peux le faire avec la bande. Je lavais fait au Cours Canada avec l Orchestre de Montréal. Et ça me plaisait beaucoup de faire ça. Et jai fait ça en pleurant parce que ça me rappelait Je redevenais petit. » Les extraits suivants sont tirés du
livre déjà cité plus haut
"Vous savez qui je suis maintenant ?"
: « Et puis, quest-ce que vous voulez ? jaime Beethoven ! Dieu sait si tout est à jouer ! Même un passage de la Grande fugue que je suis en train dorchestrer pour grand orchestre et churs (quest-ce que je vais me faire engueuler ! Vous vous rendez compte ? Un musicien de variétés qui orchestre !) qui ressemble, en plus difficile, au final de la neuvième. Grosse fuge ! Ce quon appelle lopus 133 de Beethoven." « Critique de la musique, ha ! Jen connais un, moi, qui critique à France-soir, ce journal quotidien du soir, il sappelle Cotte. Il était venu à la première du concert au Palais des Congrès, où je dirigeais le Coriolan de Beethoven, il a titré larticle : Ferré assassiné par Beethoven. Cest pas mal, non ? Ce à quoi jai dit : « Ben, moi, je suis bien fier ! Si je suis assassiné par Beethoven, je suis bien content. » Au sujet de la chanson « Muss es sein
? Es muss sein ! » (https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-m/mussessein.html)
voici un extrait dun article de Stéphane
Oron « Ludwig van Ferré »
paru dans les cahiers détudes Léo
Ferré n°5 intitulé «
Muss es sein ? Es muss sein ! » (https://www.leo-ferre-by-scl.com/html-i/indlivres.html)
: Ferré nest pas Beethoven et na jamais prétendu lêtre mais il est singulier de constater ce qui peut paraître, dans leur vie respective, sinon comme des similitudes, au moins comme des parallèles. Au début des années soixante-dix, dans le contexte de crise évoqué plus haut, Ferré tente à nouveau de diriger sa musique, celles de Beethoven et Ravel, et trouve un producteur pour se lancer dans laventure. Son spectacle de 1975 sintitule : « Toute la musique de Beethoven et Ravel à la chanson ».
Il réussit cette gageure de la faire sortir des salles illuminées de Pleyel et Gaveau. Immédiatement, la presse lui reproche de ne pas être « à sa place » malgré un succès public incontestable. La variété dirige ! Elle touche à la « Grande Musique » ! Pourtant, Ferré fera souvent remarquer, avec fierté, quaucun chef dorchestre navait rempli, comme lui, vingt-cinq jours de suite une salle de trois mille deux cents places avec le même programme. » |
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