N'oubliez pas de réserver l'exposition "Ludwig van Beethoven, sa vie, son oeuvre" auprès de Association Beethoven France et Francophonie, à découvrir sur le site de l'ABF |
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Écouter quelques variations pour piano de Beethoven |
A ce jour, ce site www.LvBeethoven.fr vous propose 928 fichiers midi et 389 fichiers mp3des œuvres de Ludwig van Beethoven. En ce qui concerne les fichiers Midi, ce sont des musiques au son électronique, qui sont créés - on dit "séquencés" - par des musiciens qui en deviennent propriétaires. Ce n'est donc pas un son issu d'un orchestre, mais le résultat est souvent surprenant. A vous de les écouter... N'hésitez pas à consulter notre rubrique "Quelques précisions sur les fichiers midi". |
Écouter les Variations pour piano de Beethoven |
Opus 34 1802 12'29" |
6 Variations pour Piano, en fa majeur, sur un thème original | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
Opus 35 1802 23'23" |
15 Variations et Fugue pour Piano, en mi bémol majeur, "Eroïca" | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
Opus 76 1809 5'29" |
6 Variations pour Piano, en ré majeur, sur un thème original | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
Opus 120 1823 48'41" |
33 Variations en do majeur pour Piano - Variations "Diabelli" | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
Opus 120 1823 55'49" |
33 Variations en do majeur pour Piano - Variations "Diabelli" |
Fichier séquencé par Danny Ross Lunsford |
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WoO 63 1782 15'14" |
9 variations, en do mineur, pour piano sur une marche de Ernst Christoph Dressler | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 64 avant 1793 3'19" |
6 variations, en fa majeur, pour piano ou harpe sur un chant suisse
WoO : 64 Variations (6), en fa majeur sur un thème suisse pour piano ou harpe, 1790, publié à Bonn, Simrock, 1798. GA. numéro 177 (série 17/16) - Bruers 183 - KH. (WoO) 64 - L. IV, page 320/12 Nottebohm page 156 - P.97 Sch. pages 148/17 et 150/17 (respectivement de la seconde et troisième édition ; dans la première, il est manquant). Le manuscrit orginale est conservé dans la Beethoven Haus (fond Bodmer). Le thème suisse est celui de la chanson Es batt e' Buur e' Tochterli, publiée en 1790. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 64 avant 1793 3'49" |
6 variations, en fa majeur, pour piano ou harpe sur un chant suisse | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 65 1791 22'26" |
24 variations, en ré majeur, pour piano sur l'aria "Venni Amore" de Vincenzo Righini
GA. numéro 178 (série 17/17) – Bruers 177 - KH. (WoO)65 - L.IV, page 320/13 - Nottebohm page 154 - Peters 24 - Schunemann pages 217/224 - Thayer 11. L'édition de cette œuvre est introuvable. Parue en 1791, il n'est pas possible de savoir si elle était différente de la présente édition et dans quelle mesure. On pense que les remaniements furent considérables ; mais la question restera en suspens par faute de comparaison possible. Ces Variations doivent être considérées comme l'une des plus importantes œuvres pour piano composées par Beethoven pendant sa période à Bonn. Le thème se compose en deux parties, chacune en deux petites phrases de quatre mesures, avec des notes détachées, avec une certaine beauté légère. Dans la première variation, la mélodie se fait plus fluide et se développe dans un mouvement de petites phrases en contrepoint qui augmentent la consistance et l'intérêt de l'ensemble. La seconde décalque sur toutes les notes du thème, tour à tour, un bref dessin rythmique appuyé avec accords pleins détachés en contretemps. La troisième tresse un mouvement rapide d'escaliers. Caractéristique de la quatrième est la phrase trillée qui accompagne la mélodie principale. Dans la cinquième dominent les octaves, dans une figure de triolets de la main droite, sur un dessin élémentaire grave. Dans la sixième, le thème est traité dans un mouvement de croches en tierce auquel suit, dans la second partie, avec grand sens de variété, une illustration syncopée. La septième revient au procédé de la répétition d'un dessin stéréotypé, déroulé ici en étreintes imitations. Coulissant et désinvolte c'est la mélodie de la huitième, et rendue ici aussi plus agile, dans la seconde partie, de la phrase syncopé de la mélodie. La neuvième a un caractère dynamique, avec ses escaliers chromatiques et la percussion d'accords détachés "fortissimo". Dans le cours sautillant de la première partie de la dizième le thème est comme canalisé entre deux pédales à l'aigu et au grave ; la second partie appuie par contre sur un dessin lié qui passe du registre supérieur à l'inférieur alternativement en dissipant en plat. En onzième, l'uniformité du rythme lourd de marche aux accords pleins est tempérée par les alternatives de registre qui créent une certaine variété de couleur. Avec les deux variations qui suivent - les centrales de l'œuvre - Beethoven entre, toujours avec beaucoup d'expressivité, en "mineur" ; la douzième, une mélodie accompagnée pathétique se réfère, aussi pour la tonalité (ré), aux d'autres pages du maître, particulièrement aux Adagios de la Sérénade op. 8, pour trio à cordes et des Sonates pour piano. op. 10 n°3 et op. 28 ; la treizième nous reporte de manière plus importante aux images orageuses émergés déjà dans la neuvième, avec son mouvement d'escaliers en octaves triples, pointillé dans le grave et détaché du sujet dans la première partie et les brèves alternatives sombres implorants de la seconde. Retour à la sérénité en majeur pour la quatorzième variation. Nouveau traitement du thème : chaque période est présentée deux fois en forme et en physionomie expressives et différentes : avant dans le mouvement ordinaire 2/4 d'une fluidité facile, puis dans un "Adagio" en 3/4 qui semble répondre avec un certain esprit de gravité entre débonnaire et caricature. La quinzième se présente comme une étude vive, avec le thème enveloppé par le mouvement lié en tierces, ascendantes et descendantes. Dans la seizième le déplacement constant des accents mélodiques a induit Muller-Blattau à penser à Brahms et au Schumann. La dix-septième assume, en vertu du mouvement harmonique et des cadences descendantes et en ralentissant, "pianissimo" (la seconde surtout, après la pause d'un point couronné inattendu), un aspect de mystère. Plus doux est la dix-huitième dont la voltige légère est conclue à la fin de chaque période de manière péremptoire, avec une percussion en octave, "forte". La dix-neuvième emploie encore les octaves avec une figure modelée en 6/8 et conduite au dialogue de manière alternative et régulière entre la partie aigue et le grave. Plus léger, en plaisantant, la vingtième suscite l'intérêt par son caractère timbrique et instrumental qui fait penser à un quelque effet typique de cors. La vingt-et-unième donne au thème une nouvelle physionomie : dans la première partie avec la conduite différente des harmonies, dans la seconde avec les imitations descendantes qui rappellent à Muller-Blattau un procédé des dernières Bagatelles. La vingt-deuxième est installée, comme la onzième, sur un rythme de marche, sans cependant avoir la netteté et la compacité rythmique et harmonique de celle-ci, et amincie par le mouvement du bas. La vingt-troisième (Adagio, 3/4) constitue, on peut dire, le centre de gravité de l'œuvre pour la phrase ample et diffuse (comme dans les variations finales des œuvres opus 34 et 35) où émerge par moments un souffle mélodique qui se rapproche physiquement en quelque points de l'ordinaire ("amabile", dans le même ton de ré majeur, du Trio 0pus 97 pour piano, violon et violoncelle) et induit à considérer des articulations les plus ornées plus introduites dans la répétition de chaque des deux parties comme directes à l'obtention progressive aussi d'une large expressivité. La vingt-quatrième (Allegro), en dessins de croches liées en groupes deux à deux, revient à la simplicité du thème original : d'autre part avec une résolution à la tonique (au lieu de la suspension à la dominant) dans la fin de la première partie et un plus déroulement libre de la seconde. Ce qui suit (Un poco meno Allegro) a plutôt la physionomie d'une improvisation, avec des disgressions tonales sur des fragments du thème (ce n'est pas un nouveau procédé, comme on le remarque dans d'autres séries de variations de Beethoven) que seulement à la fin reviennent au ré majeur fondamental comme dans une étreinte vive (Allegro) en tombant bientôt en "Assai presto". À la fin, le thème qui en les fixe dans l'illustration de cors déjà apparue en vingtième, en ralentissant graduellement son rythme et en descendant d'octave en octave (suivi par le mouvement qui s'accompagnait déjà) porte à la conclusion dans les coulisses de ré (synthèse de sa racine mélodique tonale) à qui s'ajoute puis, dans la partie supérieure, en fa dièse, en définissant l'accord. Le file Midi que vous pourrez écouter et librement télécharger du site, a coûté à l'auteur beaucoup de journées de travail, aussi parce que les séquenceurs du commerce n'ont pas une représentation graphique semblable à la notation écrite. Cependant il nous a semblé un travail digne d'intérêt, qui apportera un lustre supplémentaire à ce site. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 66 1792 12'54" |
13 variations en la majeur, pour piano sur l'aria "Es war einmal ein alter Mann" de l'opéra "Das rote Kappchen" de Karl Ditters von Dittersdorf | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 67 1792 ? 9'11" |
8 variations en do majeur, pour piano 4 mains sur un thème du comte Ferdinand de Waldstein | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 68 1795 15'49" |
12 variations en do majeur, pour piano sur le "Menuet à la Vigano" du ballet "La nozze disturbate" de Jakob Haibel | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 69 1795 6'04" |
9 variations en la majeur, pour piano sur le thème "Quant'e piu bello" de l'opéra "La Molinara" de Giovanni Paisiello | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 70 1795 6'12" |
6 variations en sol majeur, pour piano sur le duo "Nel cor piu non mi sento" de l'opéra "La Molinara" de Giovanni Paisiello | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 72 1795 ? 8'48" |
8 variations, en do majeur, pour piano sur le thème "Mich brennt ein heifes Firber" (Une fièvre brûlante) de l'opéra "Richard Lowenherz" de A.E.M. Grétry | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 73 1799 12'47" |
10 variations en si bémol majeur, pour piano sur le thème du duo "La stessa, la stessissima" de l'opéra "Falstaff" d'Antonio Salieri | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 74 1799/1803 6'01" |
Ich denke dein: Ich denke dein lied et 6 variations en ré majeur, pour piano 4 mains - Texte du lied : Johann Wolfgang von Goethe | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 75 1792 10'53" |
7 variations en fa majeur, pour piano sur le quatuor "Kind, willst du ruhig schlafen" de l'opéra "Das unterbrochene Opferfest" de Peter Winter | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 76 1799 8'42" |
8 variations en fa majeur, pour piano sur le trio "Tandeln und scherzen" de l'opéra "Soliman II" de Franz Xaver Sussmayr | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 77 1800 7'27" |
6 variations faciles en sol majeur, pour piano sur un thème original | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 78 1802/1803 7'30" |
7 variations en do majeur, pour piano sur le chant populaire anglais "God save the King" | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 79 1803 4'13" |
5 variations en ré majeur, pour piano sur le chant populaire anglais "Rule Britannia" | Séquencé par Bunji Hisamori | |||
WoO 80 1806 10'35" |
32 variations en do mineur, pour piano sur un thème original | Séquencé par Bunji Hisamori |
Les créateurs des fichiers midi |
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