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Présentation réalisée par Daniel Achache

Titre Beethoven : la Symphonie n°5 en ut mineur, Opus 67
Cinquième Symphonie par Jean-Désiré Ringel d'Illzach

Lithographie allégorique de la Cinquième Symphonie par Jean-Désiré Ringel d'Illzach (1897), qui a réalisé neufs sculptures représentant chacune une symphonie de Ludwig van Beethoven

Voir les neuf sculptures

La 5e symphonie de Ludwig van Beethoven est certainement, de toutes les œuvres du compositeur, celle qui est la plus connue, la plus jouée, la plus enregistrée.

Ce chef-d’œuvre, dont nous pouvons commémorer le bicentenaire en 2008, n’en finit pas de faire vibrer des générations de mélomanes du monde entier.

C’est un monument unique et impressionnant, une œuvre « titanesque ».

Beethoven conçut cette œuvre progressivement (premières ébauches à partir de 1804) et la composa essentiellement en 1807-1808, après beaucoup de recherches et d’essais (pour le seul 1er mouvement il y a eu 14 versions d’ébauches et 3 fins différentes envisagées).

La création eut lieu le 22 décembre 1808 à Vienne, sous la direction du compositeur lui-même, déjà atteint de surdité.

Au programme de ce concert – fleuve de 4 heures figurait :

  • la symphonie « pastorale »
  • l’aria « ah, perfido »
  • le 4° concerto pour piano, joué par Beethoven lui-même
  • la présente symphonie en ut mineur
  • la fantaisie pour piano, chœur&orchestre
  • 3 morceaux de la messe en ut majeur.

Il semble qu’à sa première audition, la 5e symphonie n’ait pas été appréciée à sa juste valeur en raison de la « médiocrité de son interprétation ».

La seconde audition eut lieu à Leipzig le 23 janvier 1809 et fut accueillie avec enthousiasme. Puis, ce fut à Vienne que la 5e symphonie fut rejouée en 1812 et 1813, avec succès. A Paris, elle fut jouée pour la 1ère fois en 1828 et suscita stupeur et admiration. Fétis, dans la Revue musicale, écrivit « une telle création se situe au-dessus de la musique, ce ne sont plus des flûtes, des cors, des violons et des contrebasses que l’on entend, c’est le monde, l’univers qui s’ébranle ».

 

L’ORCHESTRE

Il comprend :

  • Le quintette à cordes : 1ers violons, 2e violons, alti, violoncelles, contrebasses
  • 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons
  • 2 cors, 2 trompettes en ut, 2 timbales
  • et s’adjoint, dans le 4e mouvement : 1 flûte piccolo, 1 contrebasson et 3 trombones.

A noter que dans certaines interprétations d’autrefois, les vents étaient doublés voire triplés (cors en particulier), et les cordes très opulentes. Actuellement on tend à rendre à l’orchestre ses dimensions originales.

 

LA STRUCTURE DE L’ ŒUVRE

Il faut dire que cette symphonie est la première symphonie "cyclique" de l’histoire car la célèbre cellule rythmique du 1er mouvement se retrouve dans toute la symphonie ce qui lui donne une grande unité. La tonalité d’Ut mineur, rarement utilisée à l’époque, traduit un sentiment de drame ou de tragédie. Avant Beethoven, Joseph Haydn fut, apparemment, un des seuls à avoir composé des grandes symphonies en Ut mineur : la 52e en 1772, la 78e en 1782 et la 95e en 1791 (celle-ci faisant partie des fameuses "londoniennes").
Elles sont les ancêtres de la Cinquième, tout en restant très classiques, avec leurs 4 mouvements dont un menuet en 3e position.

1er mouvement– Allegro con brio en Ut mineur
502 mesures (+ reprise de l’exposition)

On doit rappeler ici la fameuse anecdote selon laquelle, à une question posée par Schindler au sujet de la signification des 4 notes d’ouverture, Beethoven aurait répondu : « ainsi le Destin frappe à la porte ».

Ce mouvement est plein d’une énergie extraordinaire, il est tragique et violent.

Il est de forme sonate, et est essentiellement construit sur le fameux motif de 4 notes, attaqué « ex abrupto » Fortissimo :

Cinquième Symphonie - Beethoven

Ce motif est joué 2 fois, mais pas de façon identique :

- la 1ère fois, il y a un point d’orgue sur le mi bémol, ce qui, selon le « mode mesuré » équivaut à 3 blanches ;

- la 2e fois, le ré est plus long, car il y a : 1 blanche + un point d’orgue, ce qui équivaut à 4 blanches.
(note : ceci d’après l’enseignement du Pr. Hans Swarowsky qui fut un grand pédagogue de la direction d’orchestre).

Ce motif est ensuite repris et répété par les cordes en dialogue, puis joué par le tutti, jusqu’à un appel de cor fortissimo devançant l’énoncé du second thème, très lyrique :

Cinquième Symphonie - Beethoven

Ce 1er mouvement défie toute analyse, mais est d’un équilibre admirable :
-124 mesures pour l’exposition, avec reprise obligatoire ;
-123 mesures pour le développement construit entièrement sur le fameux motif de 4 notes car le second thème n’intervient pas ;
-126 pour la réexposition (à noter au début de la réexposition une accalmie soudaine, notée « adagio », sorte d’imploration, courte cadence jouée par le hautbois) ;
-129 pour la coda.

André Jolivet affirmait que ce premier mouvement constitue « une des plus incontestables réussites de la musique de tous les temps ».

2e mouvement– Andante con moto / en la bémol majeur
247 mesures

Ce mouvement se rapproche de la forme thème et variations. Il est plein de contrastes, avec alternance de passages doux et de passages violents. Il débute par un thème lyrique d’une grande sérénité, aux alti et violoncelles :

Cinquième Symphonie - Beethoven


Mais très vite apparaissent des passages aux accents véritablement guerriers.

Les 1ères et 2e variations sur le thème sont jouées par les alti associés aux violoncelles, auxquels répondent, la 2e fois, les 1ers violons pianissimo. Ailleurs, à maintes reprises, le tutti répond fortissimo, jusqu’à l’affirmation des derniers accords.

3e mouvement – Allegro / en Ut mineur
373 mesures

Ce morceau rapide, contrairement à ce qui a été très souvent écrit, n’est pas un scherzo et il ne contient aucun trio véritable. Il suffit d’ailleurs de consulter la partition pour s’apercevoir qu’il n’y a aucune indication de « scherzo », ni de « trio » de la main du compositeur.

En réalité ce 3e mouvement est très singulier : il ne joue pas le rôle de scherzo mais celui de prologue au 4e mouvement auquel il est relié par une habile et subtile transition (passage de l’ut mineur à l’ut majeur). De forme tripartite, il peut être schématisé ainsi : A--B (b1+b1 - b2) -- C.

A- Le début du morceau, mystérieux, se fait pianissimo aux basses :

Cinquième Symphonie - Beethoven

Surviennent aussitôt de vigoureux appels de CORS, fortissimo, clamant les 4 notes du 1° mouvement, en une sorte de marche.

B -Quant à la partie médiane de ce mouvement, en majeur, elle est constituée de 2 parties :
- 1er fugato : b1 : « l’effroyable course des contrebasses » selon Ludwig Spohr, avec reprise immédiate. (b1+b1)
- suit b2, débutant par un second fugato suivi d’un rappel écourté de A.

C – la 3e partie débute piano avec un rappel du début du mouvement.
Soudain survient un pianissimo, pendant lequel les bassons jouent à découvert. Puis c’est la timbale qui imprime une pulsation obsédante, sur laquelle s’effectuent des modulations assurant le passage du mineur au majeur. Finalement un crescendo saisissant, sur les 8 dernières mesures, aboutit à l’explosion du thème du 4e mouvement.

4e mouvement – Allegro / en ut majeur
444 mesures (+ reprise de l’exposition)

Dans ce mouvement apparaissent une flûte piccolo, un contrebasson et 3 trombones, innovation à l’époque.

Ce sont des fanfares éclatantes, exprimant la joie de la victoire, dans un Ut majeur jubilatoire. Ce mouvement, à lui seul est, véritablement, une « Symphonie de Victoire », préfigurant celle qu’écrira Beethoven à la fin de la « Bataille de Vittoria « en 1813, laquelle sera toutefois de moindre envergure. Ici, la victoire est encore plus triomphale, victoire d’un super héros sur le destin ».

Ce mouvement déploie une énergie inouïe et semble souvent clamer le mot "Liberté". Remarquons que presque tout le mouvement est joué fortissimo ou forte.

A/ Dès le début de l’exposition, l’orchestre complet attaque donc le fameux thème :

Cinquième Symphonie - Beethoven

Il est suivi de plusieurs éléments thématiques, en particulier par un passage des cors, jouant à découvert et fortissimo. Cette exposition comporte une barre de reprise. Cette reprise, autrefois souvent négligée est de nos jours souvent effectuée, ce qui rend à ce 4e mouvement sa vraie stature.

B/ Le développement se fait sur les différents éléments thématiques, de façon magistrale.

Après un des rares passages piano, joué par tous les bois, les cordes interviennent forte, puis les trombones surgissent fortissimo, à découvert, avec un effet saisissant. Soudain, de façon inattendue, apparaît un passage « piano subito » qui est un rappel du 3e mouvement (noté : tempo primo, ce qui indique bien que les 3e et le 4e mouvements forment un ensemble). Il se termine par un crescendo sur 3 mesures, menant à la réexposition.

C/ La réexposition reprend les éléments de l’exposition.

Elle mène à un passage piano, de courte durée, à la fois crescendo et accelerando, aboutissant au presto final (coda). Et, c’est en véritable apothéose que se termine la symphonie, avec, à la fin une succession de 8 accords fortissimo, traduisant la farouche détermination du compositeur.

Conclusion :
une symphonie romantique unique en son genre, composée il y a 200 ans,
défiant le temps et gardant à jamais son incroyable vigueur.

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Titre Historique des enregistrements de la Cinquième

- 1913 Arthur NIKISCH /orch.phil. BERLIN (enregistrement acoustique) PREMIER enregistrement intégral d’une symphonie.

-1928 Richard STRAUSS/orch.opéra BERLIN (enregistrement mécanique)

-1933 Félix WEINGARTNER/orch.phil. LONDRES (d’abord sur 78 tours)

-1939 Arturo TOSCANINI/ orch.NBC (en public)

-1940 Willem MENGELBERG/CONCERTGEBOUW (en public)

- 1943 Wilhelm FURTWÄNGLER/orch. Phil. BERLIN (en public).

APPARITION DU MICROSILLON : (en monophonie).

-1950 Bruno WALTER/ N.Y. (dans sa 1° intégrale)

-1951 Eugen JOCHUM/orch.phil. BERLIN

-1952 A. TOSCANINI/NBC (intégrale des symphonies) : une interprétations dynamique et indémodable.

-1953 Erich KLEIBER/ Concertgebouw
Du même style.

-1954 W. FURTWAENGLER orch.phil. Vienne : le Beethoven « titanesque » par excellence.

-1954 H.vonKARAJAN / orch. PHILHARMONIA (sa 1° intégrale)

-1957 Carl SCHURICHT/ orch. Société conservatoire PARIS (intégrale des symphonies)

-1957 André CLUYTENS/ BERLIN (intégrale des symphonies)

APPARITION DE LA STEREOPHONIE

En 50 ans de stéréophonie (1958-2008), beaucoup d’enregistrements de cette 5° symphonie ont été réalisés, soit isolés, soit, le plus souvent, faisant partie d’une intégrale :
-en coffrets de vinyles
-puis en coffrets de CD’s (depuis environ 1980).

De toutes les symphonies, tous compositeurs confondus, c’est probablement, la plus enregistrée de toutes les symphonies.
On peut en estimer le nombre des enregistrements à, au moins 500, en tenant compte de quelques concerts enregistrés en public.

En stereo, voici, quelques exemples d’interprétations marquantes, ne faisant pas partie d’une intégrale :

-1959 Igor MARKEVITCH/ Concerts Lamoureux

-1959 Fritz REINER/CHICAGO

-1961 Ferenc FRICSAY/ Berlin

-1962 Antal DORATI / LSO

-1975 Carlos KLEIBER/Vienne

LES INTEGRALES

Leur nombre dépasse 150, même si elles ne sont pas toutes disponibles à un moment donné, mais des rééditions ont lieu régulièrement. Nous renvoyons donc à la liste des intégrales, classées chronologiquement et figurant sur le site : www.LvBeethoven.fr/Cedes/Symphonies_ListeIntegrales.html

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Titre A propos de l'interprétation de la 5e Symphonie

Compte tenu du nombre des enregistrements de la 5e symphonie, il nous est apparu intéressant de faire des comparaisons mouvement par mouvement.

1- le 1° mouvement : ALLEGRO CON BRIO

Ce mouvement a été conçu pour être « enlevé » avec fougue et con brio. Notons que l’exposition comporte une reprise ® que tous les chefs jouent désormais (ce qui n’était pas le cas dans quelques enregistrements relativement anciens que nous négligerons).

On peut distinguer 3 options interprétatives selon le minutage :

A- Interprétations avec majesté ou solennité :

Plus de 8 minutes :
BOEHM/ BERNSTEIN/ FRICSAY/ FURTWÄNGLER/ KLEMPERER/ SOLTI/ WELLER etc.

B- Tempo « intermédiaire» : entre 7 et 8 minutes

ABBADO/ BARENBOIM/ C. KLEIBER/ GIULINI/ HARNONCOURT/ KARAJAN/ MONTEUX/ MUTI/ RATTLE/ SCHURICHT/ SZELL/ TOSCANINI etc.

C- Un tempo vif, fulgurant : inférieur à 7 minutes :

CHUNG/ DOHNANYI/ GARDINER/ GIELEN/ HOGWOOD/ E. KLEIBER/ LEIBOWITZ/ MACKERRAS/ NORRINGTON/ ZINMAN etc.

2- Le 2e mouvement : ANDANTE CON MOTO

Le compositeur a indiqué : andante avec mouvement, donc pas trop lent et animé. Durée moyenne : 9 à 10 minutes

Citons quelques interprétations n’alourdissant pas trop le propos :
ABBADO/ CHUNG/ DOHNANYI/ GARDINER/ GIELEN/ HARNONCOURT/ KARAJAN/ MACKERRAS/ NORRINGTON/ RATTLE etc.

3- Le 3e mouvement : ALLEGRO

Ce 3e mouvement est un mouvement rapide.

A- Durée classique : 5 minutes.

Ce mouvement tripartite est habituellement joué selon le schéma A - B (b1b1-b2) – C (cas le plus fréquent).

-B- Toutefois, des musicologues ont apporté la preuve, d’après le manuscrit autographe, que ce mouvement comporte, en fait, une reprise de (A+B) ne figurant pas explicitement sur les partitions habituelles.

Donc, le morceau devrait être joué selon le schéma : A - B (b1b1-b2)// -A -B (b1b1-b2// - C

Cette version qu’on appelle « la version longue » a été adoptée par certains chefs, et la durée moyenne du morceau passe à
8 minutes.

C’est le cas des versions signalées dnas la liste ci-dessous par un ® :
ABBADO/ GARDINER/ HARNONCOURT/ HOGWOOD/ NORRINGTON/ ZINMAN…

4- Le finale : ALLEGRO.

Ce mouvement est un peu plus rapide que le précédent. La reprise de l’exposition est explicitement indiquée, néammoins autrefois on la négligeait le plus souvent, avec une durée autour de 8 minutes. Actuellement elle apparaît indispensable afin de rendre à ce mouvement sa vraie dimension. Dans les interprétations avec reprise (signalées par ® dans la liste ci-dessous), la durée se situe autour de 10 minutes.

Note

Une nouvelle édition des symphonies de Beethoven, révisée par l’Anglais Jonathan Del Mar, est parue en 2001, chez Bärenreiter. Elle a été notamment utilisée pour les dernières intégrales enregistrées par Abbado, Haitink, Norrington, Rattle, Zinman... ainsi que dans les versions sur instruments d’époque de Hogwood, Gardiner, van Immerseel.

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Titre La Cinquième symphonie de Beethoven : discographie sélective, reprises et durées

- Abbado 2/phil. Berlin/live1999- 7'17®-9'21-7'56®-10'23®

- Barenboim / Stk. Berlin/1999-7'57®-11'11-5'41-11'07®

- Bernstein 2 / W.P./1979-8'38®-10'20-5'23-11'16®

- Blomstedt / Stk Dresden/1977- 8'05®-11'21-8'53®-8'52

- Boehm/ phil. Vienne/1970- 8'28®-10'50-6'17-9'16

-M.-W. Chung /phil. RF/2002- 6'50®-9'30-4'59-8'07

- Dohnanyi / Cleveland/1988- 6'58®-9'12-4'45-8'13

- Drahos / Esterházy/1995- 7'19®-9'21-8'36®-10'36®

-F.Fricsay/phil. Berlin/1961- 9'10®-13'18-6'23-9'29

- Furtwängler /phil. Berlin/1954- 8'33®-11'17-6'03-9'42

- Gielen / SW/1992- 6'45®-8'42- 4'39-10'49

- Giulini / Los Angeles /1982 - 7'27®- 11'26-5'35 - 12'04®

- Harnoncourt / O.C.E./live1990 - 7'12®-9'54-8'22®-10'51®

- Erich Kleiber/Concertgebouw/1953- 6'57®-8'54-5'06-8'58

- C. Kleiber/phil.Vienne/1975-7'22®-10'00-5'09-10'51®

- Jochum / Concertgebouw/1968- 7'45®-10'28-5'43-8'53

- Karajan / Philharmonia/1954-7'20®-9'45-5'00-8'50

- Karajan / Berlin 3 /1982-7'18®-9'14-4'48-8'41

- Klemperer / Philharmonia/1959- 8'04®-10'06-5'43-11'07®

- Leibowitz / RPO/1962- 6'55®-8'57-4'38-8'12

- Mackerras / Liverpool/1992-6'43®-8'44-4'44-10'12®

- Monteux / LSO /1961 - 7'07®-9'11-5'01-8'51

- Muti / Philadelphia/1986 - 7'17®-9'54-5'08-10'24®

- Norrington 2 / Stuttgart/2001 - 6'21®-8'08-7'47®-11'13®

- Rattle / phil.Vienne/live 2002 - 7'24®-9'07-4'47-10'38®

- Schuricht /Paris conservatoire/1957 - 7'30®-9'40-5'10-8'27

- Solti 2 / Chicago/1988 - 8'13®-11'35-5'31-11'34®

- Szell / Cleveland/1963 - 7'31®-10'01-5'30-8'32

- Toscanini 2 / NBC/1952 - 7'11®-8'52-4'37-8'25

- Weller / Birmingham/1986 - 8'21®-10'16-5'26-9'04

- Zinman / Zurich/1997 - 6'49®-8'45-7'17®-10'25®

Sur instruments anciens:

- Gardiner/ ORR/live1994 - 6'30®-8'15-7'12®-9'50®

-Hogwood/ AAA/1986 - 6'48-10'30-8'18®-11'41®

- Norrington 1 /LCP/1986 - 6'28®-8'43-7'40®-10'42®

NOTE : le signe ® indique que la reprise est faite.

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Titre La Cinquième symphonie de Beethoven : la partition en téléchargement

Les fichiers sont au format pdf :

- 1er mouvement (1,3 Mo)

- 2e mouvement (1 Mo)

- 3e mouvement (0,8 Mo)

- 4e mouvement (2,7 Mo)

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© Daniel ACHACHE - Dominique PREVOT
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