N'oubliez pas de réserver l'exposition "Ludwig van Beethoven, sa vie, son oeuvre" auprès de Association Beethoven France et Francophonie, à découvrir sur le site de l'ABF |
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Présentation réalisée par Daniel Achache |
Beethoven : la Symphonie n°9 en ré mineur, Opus 125 |
Lithographie allégorique de la Neuvième Symphonie par Jean-Désiré Ringel d'Illzach (1897), qui a réalisé neufs sculptures représentant chacune une symphonie de Ludwig van Beethoven |
La Neuvième Symphonie en ré mineur, Opus 125, composée par Beethoven de 1822 à 1824, fut dédiée à Friedrich Wilhelm III, roi de Prusse, et interprétée pour la première fois à Vienne le 7 mai 1824. Ignaz Schuppanzigh dirigeait l'orchestre, en présence du compositeur lui-même. Cette symphonie eut d’emblée un très grand succès, et sa première donna lieu à cinq rappels alors que seul l'Empereur pouvait bénéficier de trois rappels. Beethoven avait construit sa symphonie en ajoutant à la fin du quatrième mouvement une Ode à la Joie. Ajouter un final avec choeur était une idée à laquelle il songeait depuis 1807. Beethoven a manifesté l’intention de composer une œuvre à partir de l’Ode à la Joie de Friedrich von Schiller au moins dès 1792. Dès 1799, Beethoven avait esquissé une mise en musique, sous forme d'un Lied, puis s'était servi de quelques vers dans Leonore-Fidelio, son opéra. D’autres esquisses se trouvent dans ses cahiers de 1814-1815. Enfin, Beethoven adapta le texte pour sa neuvième symphonie. A cette fin, il s'inspira d'une version de 1803 révisée par Schiller lui-même. Le thème musical de l’Ode à la Joie, quant à lui, trouve ses racines notamment dans la Fantaisie pour chœur, piano et orchestre opus 80. Cette Ode à la Joie correspond aux idéaux fraternels de Beethoven, d’où sa volonté incessante de composer une œuvre à la mesure de l’écrit de Schiller : « L'homme est pour tout homme un frère – Que tous les êtres s'enlacent ! - Un baiser au monde entier ! ». |
Depuis, la Neuvième symphonie n’a jamais cessé d’être jouée dans le monde, par les plus grands ensembles, et dirigée par les plus grands chefs d’orchestre. Sa durée totale (inouïe pour l’époque) va de 60 à 79 minutes, selon l’interprétation. |
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Orchestration et structure |
Orchestration
Structure
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Le final de la 9e symphonie |
Ce finale comporte 9 parties :
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En décembre 1989, à Berlin, peu de temps après la chute du mur, Leonard Bernstein qui dirigeait la 9e symphonie, fit, pour la première fois chanter « Freiheit ». Par ailleurs, rappelons que, le Conseil de Ministres des pays de l'Europe officialise l’Hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven. |
Le minutage de la 9e symphonie |
La discographie de la 9e symphonie |
Depuis l’âge du 78 tours jusqu’à nos jours, la 9e symphonie a été enregistrée un grand nombre de fois, nous avons dénombré au moins 150 versions ! La 9 e se trouve, naturellement, incluse dans les 80 intégrales signalées sur ce site. La plupart des grands chefs ont enregistré les 9 symphonies, mais certains, par exemple Ferenc Fricsay disparu prématurément, n’ont pu mener à bout leur intégrale. Toutefois il existe plusieurs 9e isolées, certaines enregistrées « live », en concert. Citons quelques versions remarquables de la 9e, certains chefs ayant laissé à plusieurs reprises un témoignage de leur conception. Citons quelques interprétations parmi les chefs du passé (cette liste n’est bien entendu pas limitative) : Il existe également des transcriptions de cette symphonie, pour piano, mais également pour d'autres instruments. |
La Neuvième chantée en Français |
Le CD "Serge Koussevitzky à Paris" reprend l'enregistrement fait à Paris, lors du concert au Théâtre des Champs-Elysées du 25 mai 1950. Il inclut la Symphonie n° 9, opus 125 en ré mineur, interprétée par l'Orchestre National de France, dirigé par Serge Koussevitzky. L'Ode à la joie est chantée en Français - malheureusement, les mots sont assez inaudibles. Solistes : Janine Micheau, Solange Michel, Georges Jouatte, Charles Cambon. Le choeur de la RTF est dirigé par René Alix. Également sur ce CD : Koussevitzky répète le premier mouvement de la 9e Symphonie avec le Boston Symphony, en 1949. |
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Il existe un autre CD sans la répétition avec le Boston Symphony : |
© Daniel ACHACHE - Dominique PREVOT |
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